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Archives novembre 2022

Les technologies vaccinales à la loupe

Alors que le Pr Perronne, blanchi par la “justice ordinale”, clame haut et fort que la “stratégie vaccinale Covid” a été du grand n’importe quoi, nous republions ici l’article que nous avions écrit pour Finance & Tic dès le mois de mai 2021.

Vaccination vs. traitement : une exigence plus grande de sécurité 

Je m’appuie ici sur les travaux de Christian VELOT, généticien moléculaire de l’Université de Paris-Saclay, qui, par ailleurs, alerte depuis plus de 20 ans déjà sur les dangers des OGM, comme le rappelle cette une du Monde de mai 2008 : 

Cet enseignant-chercheur n’a d’abord aucun désaccord de principe avec la vaccination. Il se présente comme un « vaccino-prudent » et rappelle simplement que l’acceptabilité des effets secondaires pour un vaccin est nécessairement plus faible que celle d’un médicament, non seulement parce que le premier s’adresse, à titre préventif, à des personnes en bonne santé tandis que le second, à titre curatif, s’adresse à des malades, mais aussi en raison des effectifs de vaccinés qui sont de facto plus importants.     

Bilan des technologies disponibles à l’heure actuelle pour lutter contre la Covid-19 

Rappel 1 : Qu’est-ce qu’un virus ?

C’est une coque de protéines (capside) présentes en un grand nombre d’exemplaires qui s’auto-assemblent pour contenir le matériel génétique du virus. On les appelle « virus nus », par opposition aux « virus enveloppés » qui, en plus, possèdent une bi-couche de graisse emprisonnant une protéine de surface, du nom de « Spike » dans le cadre du virus SARS-Cov2 (qui est un coronavirus du fait de la forme circulaire que donne l’agencement des protéines de surface). Cette protéine permet l’ancrage du virus à la surface des cellules dans lesquelles le virus va libérer son matériel génétique. Nos cellules humaines contiennent de l’ADN qui, via l’ARN messager (mécanisme de transcription), va traduire les gènes de l’ADN en langage protéique (mécanisme de traduction) permettant de fabriquer les protéines indispensables à tous nos processus biologiques. Les virus, eux, contiennent soit de l’ADN (viral), soit directement (c’est le cas du SARS-Cov2) de l’ARN (viral). Dans les deux cas, la cellule infectée fabrique la protéine virale (Ch Vélot parle de « détournement de la machinerie cellulaire »), soit via une transcription et une traduction (cas des virus à ADN), soit via une simple transcription (cas du SARS-Cov2 et de tous les virus à ARN).    

Rappel 2 : Qu’est-ce qu’un vaccin ?  

1ère technique : On injecte le virus entier, mais inactivé (« vaccin inactivé ») ou atténué (« vaccin vivant »).

Dans le 1er cas, le virus a été inactivé par traitement chimique (formol) ou physique (ultraviolet), si bien qu’il est détecté comme un corps étranger par notre organisme mais, comme il est inactivé :

  • le vaccin est souvent peu immunogène en l’état (il ne crée pas assez d’anticorps) ;
  • il doit donc être potentialisé grâce à des adjuvants potentiellement dangereux (sels  d’aluminium, formol) ;
  • il doit faire l’objet d’injections répétées (« rappels de vaccination »).

Dans le 2ème cas, le virus a été atténué, si bien qu’il reste vivant (et donc opérant) mais il est affaibli. On utilise en général une souche vivante thermosensible ou que l’on rend thermosensible, c’est-à-dire « ramollie » une fois introduite dans notre corps à 37°C.

  • Les vaccins vivants sont plus immunogènes ;
  • Ils font prendre davantage de risques, s’ils ne sont pas assez atténués ou qu’ils sont injectés à des « personnes à risques », par exemple fragiles, immunodéprimées ou les femmes enceintes. 

2ème technique  : On injecte uniquement la protéine de surface du virus enveloppé dans le cadre d’un vaccin dit « à protéines recombinantes ».

Dans le cas du SARS-Cov2, il s’agit, à partir du gène correspondant dans le matériel génétique du virus, d’injecter la protéine « Spike » (dite immunogène) pour chercher à déclencher chez le vacciné une réaction immunitaire (elle devient « vaccinante »). C’est ce qui a été fait pour le vaccin contre l’Hépatite B ou le Papillomavirus (responsable du cancer du col de l’utérus).  

3ème technique  : On injecte uniquement le matériel génétique du virus, c’est-à-dire son ADN pour les virus à ADN (on parle alors de « vaccins génétiques à adénovirus ») ou son ARN pour les virus à ARN (on parle alors de « vaccins génétiques à ARN ou ARN messager »)

Dans le cas du SARS-Cov2, le vaccin génétique à ARN consiste à inoculer un brin d’ARN messager du coronavirus afin de permettre, via une nanoparticule (capsule de graisse), aux cellules du vacciné de le traduire en protéines virales, dont la protéine Spike de surface qui devrait déclencher une réponse immunitaire. Mais la généticienne Alexandra Henrion-Caude explique qu’avant de déclencher cette réponse, une autre réponse, non souhaitée, de fabrication du virus par nos propres cellules, pourrait bien intervenir.

Contre le SARS-Cov2, des vaccins à ADN sont aussi sur le marché, qui utilisent un autre virus dit « adénovirus recombinant » (humain ou animal) rendu inopérant mais dans le matériel génétique (ADN) duquel on a inséré (« recombiné ») une partie de celui du coronavirus (ARN), préalablement transcrit grâce à une enzyme virale, la transcriptase inverse, en ADN, car on ne peut insérer directement de l’ARN dans de l’ADN.

Injectant de l’ADN recombinant dans nos cellules, ces vaccins à adénovirus pourraient donc présenter les risques cumulatifs :

  1. D’intégrer de l’ADN vaccinant à notre propre matériel génétique (c’est d’ailleurs ce que l’on cherche à faire dans les vaccins contre certaines maladies orphelines avec des échecs importants[1] puisque l’ADN vaccinant vient parfois activer – on parle de « mutagénèse insertionnelle » – des « oncogènes » responsables de cancers  – souvent des leucémies – sur des patients déjà incurables) ;
  2. De déclencher des réactions (on parle d’immunotoxicité) liées au virus recombinant lui-même, bien que normalement rendu inopérant, allant de la réponse inflammatoire systémique fatale (dans 5,5% des cas dans un essai clinique dédié) à la maladie auto-immune. 

Enfin, les vaccins génétiques à ARN ou à ADN présentent ensemble un 3ème risque dit de « recombinaison virale » consistant pour deux virus à ADN ou deux virus à ARN de se recombiner entre eux (par exemple dans une même cellule entre ADN ou ARN vaccinant et ADN ou ARN infectant) pour donner un 3ème virus plus ou moins virulent que les 2 initiaux (comme le H1N1 qui combine grippe aviaire, grippe humaine et grippe porcine) et qui pourrait contaminer ensuite un grand nombre de personnes.

Typologie des principaux vaccins commercialisés ou en cours de développement contre le virus sars-cov2 responsable de la covid-19 (date : mai 2021)

PaysLaboratoireTechniqueSous-catégorieRisques
ChineSINOPHARMVirus entierVirus inactivéFaibles, connus
CanadaMEDICAGOProtéine recombinanteProtéine de la capside (VLP)Faibles a priori
USANOVAVAXProtéine recombinanteProtéine de surface (Spike)Faibles a priori
FranceSANOFI-PASTEURProtéine recombinanteFaibles a priori
USA/All.PFIZER-BIONTECHThérapie géniqueARN messagerMoyens à forts, inconnus
USAMODERNAThérapie géniqueARN messagerMoyens à forts, inconnus
UKASTRAZENECAThérapie géniqueAdénovirus recombinant (chimpanzé)Multiples, inconnus
USAJOHNSON & JOHNSONThérapie géniqueAdénovirus recombinant (humain)Multiples, inconnus
RUSSIEGAMALEYA (Spoutnik)Thérapie géniqueAdénovirus recombinant (humain)Multiples, inconnus

Se pose donc in fine la question de la stratégie vaccinale comme panacée ?

Pourquoi ne pas :

  • poser clairement la question des traitements plutôt que de se lancer dans une course au tout-vaccin, certes plus rémunératrice pour les laboratoires ?
  • s’appuyer sur les technologies vaccinales déjà éprouvées (comme le vaccin chinois, le 1er dans le tableau ci-dessus, bien que peu efficace semble-t-il) ou a priori peu dangereuses comme ceux à protéines recombinantes (non encore commercialisées), plutôt que d’ajouter l’incertitude des effets secondaires des vaccins génétiques a priori dangereux à celle de la crise sanitaire ?

La suite des évènements a apporté son lot de réponses.


[1] De l’ordre de 20% d’après Ch Vélot s’appuyant sur une publication de 2003

Florent Ly-Machabert

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État des lieux des risques qui pèsent sur votre épargne

Risque 1, le compte courant : beaucoup de danger pour très peu d’avantages

Il n’y a que très peu d’intérêt à laisser dormir de l’argent sur un compte courant : vous pouvez payer en ligne avec votre CB, vous ne risquez pas de vous faire cambrioler, l’argent est disponible aux guichets. Cependant, le compte courant ne rapporte rien ; l’argent n’est plus le vôtre, car il est à la banque à qui vous le prêtez sans en être toujours conscient ; et cet argent court le risque d’une fraude informatique ou criminelle.

De plus, votre argent est soumis à presque tous les risques : l’inflation (l’argent se dévalue tout seul) ; le risque de baisse ou d’effondrement de l’euro ; ainsi que celui d’une faillite de la banque ; et il y a un risque de blocage temporaire des retraits en cas de difficultés économiques de l’Etat.

Malheureusement il n’y a pas qu’avec le compte courant que beaucoup d’épargnants perdent de l’argent. L’écart entre son taux nominal et le niveau d’inflation font du livret A un support sur lequel les Français perdent chaque année des millions d’euros…

Risque 2, le livret A : Les Français l’adorent… mais perdent des millions !

Le montant et le nombre de placements sur Livret A atteignent des records (voir graphique ci-dessus), alors même que son taux s’effondre depuis 20 ans, malgré une réévaluation récente à 1%. Il est devenu une véritable arme dont les gouvernements successifs se sont servis pour modifier le taux : 25 fois depuis 20 ans, de 4 à 0.5%. Il est le placement par défaut quand les Français sont inquiets. Alors une question se pose : ai-je gagné ou perdu de l’argent en termes réels à la fin de l’année ?

Réponse simple : 2018 ; 2019 ; 2020 ; 2021 : perdu et de loin. Pour une raison simple : désormais à 1%, le rendement est aujourd’hui très nettement en-dessous de l’inflation qui dépasse les 5%. Et cette tendance s’annonce solide et durable, même si le taux du livret devait être revu à la hausse (2% ?) à la mi-juillet. D’ailleurs le taux d’épargne n’a jamais été aussi haut – plus de 15% du patrimoine avant même la crise 2020, contre 10% en Europe. Le capital s’érode donc de 4% en termes réels, soit la dilapidation de la moitié de son pécule en 17 ans ! 

Au-delà de l’absence de rendement intéressant, dépendre du gouvernement pour son épargne de sécurité est très dangereux. L’évolution du livret A est suspendue aux décisions temporaires de chaque gouvernement, qui essaye de pousser le bouchon toujours plus en défaveur de l’épargnant. A la limite, le Livret A peut-être utilisé comme premier complément au compte courant, mais seulement pour garder 2-3 mois de revenus de précaution.

Risque 3, l’Assurance-vie : Les dernières années du dispositif ?

Aujourd’hui, l’assurance-vie présente des risques de plus en plus élevés. Les fonds euros représentent 80% de l’assurance-vie des Français, soit un encours d’environ 1800 Mds €.  Les dettes européennes qu’ils financent sont de plus en plus critiques, et les rendements baissent chaque année, comme le montre le graphique ci-contre. La moyenne des rendements des fonds euros en 2020 est d’environ 1%. Mais c’est une moyenne. Les meilleurs taux sont encore donnés par les contrats associatifs ou mutualistes, parfois au-dessus de 2%. En revanche, dans certaines grandes banques et assurances, c’est déjà au maximum 0,5%, soit plus de 4 points de moins que l’inflation…

Par ailleurs, les frais de gestion s’envolent, en particulier pour les mouvements au sein d’une assurance-vie, ou les entrées en fonds euros. Les assureurs font tout pour transférer un maximum des assurances-vie en unités de compte, c’est-à-dire en achat d’actifs et sans les garanties du fonds euros.

Pour faire simple, si vous voulez placer sur les marchés, autant le faire vous-même, sans déléguer quoi que ce soit à qui que ce soit (gestion active et non passive, ni même « pilotée »). La dernière étude Facts&Figures relève même qu’à cause des frais, « la gestion profilée prudente a moins rapporté en moyenne que les fonds en euros au cours de ces dernières années ». En cas de crise, vous perdez votre capital autant que si vous gériez vous-même votre argent, mais sans avoir pu prendre les bons actifs pour vous couvrir.

De plus, avec l’assurance-vie, après 8 ans, vous pouvez retirer du capital correspondant à des intérêts capitalisés jusqu’à 4600€ par an par personne en échappant à la fiscalité. Avec le PEA, après 5 ans, vous pouvez retirer la somme de votre choix sans aucun impôt sur les plus-values. Dans sa dernière loi PACTE, le gouvernement a choisi de faciliter les transferts de PEA d’une banque à l’autre. Cela reste impossible pour l’assurance-vie.

Enfin, l’assurance-vie détient l’avantage de la succession. En effet, ce qui est placé sur votre assurance-vie revient à votre héritier direct à votre décès, sans droit de succession. Cependant, le 13 décembre 2019, la Garde des Sceaux a reçu le Rapport qu’elle avait commandé sur la question des héritages… et qui lui conseille de repasser les assurances-vie dans le régime commun d’héritage ! Le 23 mai 2016, Monsieur Sapin a par ailleurs mis en place son plan de « modernisation de la vie économique ». Le petit amendement sur l’article 21bis de la loi Sapin 2 permet désormais à un Comité Consultatif de Bercy de bloquer vos contrats d’assurances-vie de façon renouvelable à l’infini, si les assurances sont en mauvaise posture. Il n’y a pas de hasard si cet amendement est passé en 2016, car c’est précisément l’année où la BCE a pris la décision de baisser les taux d’intérêt (réels en négatif), en sachant très bien que cela allait durer. 6 ans plus tard, la BCE envisage de remonter les taux ; et encore ne le pourra-t-elle que du bout des doigts, tant la dette publique s’est accumulée partout dans la zone euro !  

En conséquence : 3 règles pour se protéger

La situation de transition actuelle porte à croire que nous sommes à l’aube d’un retournement de cycle majeur, qui pourrait engendrer des krachs à répétition. Les bulles sont partout et il est bien difficile de prédire d’où viendra la prochaine grosse crise : dettes publiques/privées, banques, immobilier… ou tout en même temps ! Réaliser ces 3 actions simples vous permettra de commencer à protéger votre épargne et vous assurer d’avoir des liquidités en cas de crise.

  • Convertir une partie de vos Euros.

Diversifier vos devises vous rendra moins dépendant de l’actualité de l’Euro et du contexte européen. Le premier moyen est donc de changer quelques milliers d’euros en devise étrangère : dollars, livres, et surtout franc suisse qui est une monnaie refuge très accessible. Une application mobile comme Revolut permet d’effectuer du change gratuitement et très simplement, et de façon rapide et sécurisée. Nous en reparlerons très précisément prochainement.

  • Gardez une partie de votre argent en liquide.

En cas de crise de confiance dans nos institutions, les banques ne seront pas en mesure de satisfaire tous leurs clients. Et de façon encore plus proche et réaliste, dès qu’une banque est en difficulté elle bloque l’accès aux comptes des particuliers, sans possibilité de retirer quoi que ce soit.

Il est bien plus rassurant d’avoir de l’argent chez soi (1000€ par exemple), que de regarder le chiffre de vos comptes bancaires sur Internet, en se demandant si la banque voudra bien vous en rendre un petit bout quand elle fera faillite.

  • Cibler vos placements actuels qui résistent à la crise.

Votre argent est-il bien réparti entre plusieurs intermédiaires ? Je vous conseille de diversifier ces intermédiaires, et de répartir vos sommes d’argent entre plusieurs acteurs, pour ne pas souffrir d’une défaillance d’un d’entre eux (méthode FINTIC, vidéo disponible sur ma chaîne YouTube). Si vous avez par exemple 13 supports de placement différents, mais qu’ils sont tous dans le même groupe bancaire, alors votre épargne est en réalité très exposée. Il suffit qu’un seul intermédiaire ait une défaillance, et vous perdrez accès à toute votre épargne ! Les principaux placements qui ont tous des noms différents et compliqués (assurance-vie, PERCO, OPCVM) sont peut-être tous investis sur les mêmes supports (probablement dans des obligations en euros). En réalité, tous les placements précédents dépendent des mêmes risques majeurs : le risque sur l’euro ; le risque sur le budget des États européens, etc.

Avec plus de recul, un autre moyen simple de commencer à sauver votre épargne est de vous affranchir au maximum du système bancaire. Bien sûr, il est impossible de faire totalement sans les banques. Un compte courant s’avère bien pratique pour gérer les opérations du quotidien. Mais il faut absolument éviter d’y laisser dormir trop d’argent.

  • Les options de placement alternatif à privilégier.

Prenons la composition du patrimoine des Français, qui n’a pas bougé depuis des années. En termes de répartition, ce n’est pas du tout diversifié. Un seul placement, l’immobilier, couvre plus de la moitié du patrimoine. Et les produits objectivement les plus risqués en ce moment, avec des banques surexposées et des Etats surendettés, sont 2e et 3e : assurance vie et livrets d’épargne.

En cas de crise et de récession majeure (or, elles arrivent…), 85% du patrimoine des Français ne leur rapportera sans doute plus rien. L’immobilier est certes un investissement solide, mais en période de difficulté, il devient très difficile d’assurer ses locations ou même de revendre. Il n’est pas liquide. Et il faut s’attendre à court/moyen terme à un retournement de l’immobilier de l’ordre de 15%.

Il est donc essentiel d’avoir dans son portefeuille, en plus de l’argent liquide et de quelques monnaies étrangères, des actifs qui vous appartiennent vraiment et qui sont rattachés au monde réel (tangibles, débancarisés) ; par exemple, les actifs en votre nom sont déjà une bonne garantie (actions d’entreprise, immobilier, parts d’entreprise non-cotées, etc.).

Des placements alternatifs tels que les métaux précieux et les crypto monnaies dont nous vous parlons abondamment dans ce mensuel permettent de diversifier encore un peu plus son épargne. En l’occurrence, l’or a encore prouvé sa qualité d’excellente valeur refuge en 2020, avec une progression de près de 20% pendant que tous les marchés baissaient.

Florent Ly-Machabert

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N’hésitez pas à consulter notre dernier dossier (N°8), disponible sur la boutique du Courrier des Stratèges : Acheter des actions françaises.

Le prochain dossier paraîtra le dimanche 06/11 dans la boutique du Courrier des Stratèges. Il explorera la pertinence d’acquérir précautionneusement des crypto actifs. Oui, mais pourquoi, comment et lesquels ?

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