L’infiltration en France du Parti Communiste Chinois (PCC)

Alors que la France a vécu sous « passe » sanitaire et que les institutions européennes nous préparent un « passe » carbone, nous voyons fleurir dans la presse des articles sur la généralisation en Occident d’un crédit social du type de celui qui sévit en Chine. Dans cet article, sur la base des travaux d’investigation d’Epoch Times, nous passons en revue les domaines où la France, bon gré, mal gré, s’est fait infiltrer, avec un succès parfois presque total, par le régime chinois.    

Des « rapprochements » scientifiques et hospitaliers

La Direction Générale de la Santé décrit « une coopération ancienne, en renouvellement et extension constants, qui est aussi la plus importante coopération de la France à l’étranger, dans le champ de la santé » et se félicite du fait que « la quasi-totalité de nos CHU ont été jumelés avec 17 grandes villes chinoises »… dont nous rajoutons qu’elles sont très souvent impliquées dans un trafic d’organes prélevés la plupart du temps sur des Ouïghours, par des médecins que nous accueillons ensuite potentiellement sur le territoire français ! L’ambassadeur de France en Chine préfère évoquer, on le comprend, les « près de 3000 chercheurs des deux pays, issus de plus de 600 unités de recherche, [qui] coopèrent aujourd’hui au sein d’une cinquantaine de structures publiques conjointes présentes dans une quarantaine de villes en France et une trentaine de villes en Chine ». C’est ce même ambassadeur qui avait salué l’essor des technologies de clonage à Shenzhen, ville où les premiers bébés génétiquement modifiés sont nés…     

Les instituts Confucius

Laissons la parole au Secrétaire général du ministère de l’éducation chinois : « L’Institut Confucius est une nouvelle cause. Après dix ans de développement rapide, nous avons ouvert 1500 Instituts Confucius et Classes Confucius dans plus de 130 pays. […] Nous avons planté des drapeaux rouges partout dans le monde. » Le message est transparent ! Ou encore le Directeur de recherche sur l’Es-prit révolutionnaire de l’École Normale du Sud de la province de Jiangxi et formateur d’enseignants des Instituts Confucius : « Il faut intégrer l’ADN rouge dans le sang et le transmettre de génération en génération. […] Cela relève de notre responsabilité en tant qu’enseignants. » On compte en France 17 instituts de ce type, dont à Pau dont le maire n’est autre que François Bayrou, un très proche de Macron qui l’a nommé Commissaire au Plan, en charge de penser la France de 2050…   

La France-China Foundation

Managée par un ancien conseiller d’Edouard Philippe, cette fondation est un nid d’anciens premiers ministres : Fabius, Philippe bien sûr, mais aussi Raffarin de très longue date. Sans compter l’ancien ministre des affaires étrangères, Védrine, ou encore quantité de grands patrons, d’Engie, Axa ou encore Mérieux (lequel est à l’origine du célébrissime laboratoire P4 de Wuhan dont s’est très vraisemblablement échappé le Sars-Cov-2). Cette fondation distingue chaque année des « personnalités », parmi lesquels O Véran, des hauts-gradés, des Rothschild, mais aussi, de façon plus surprenante, la compagne d’O Véran, la présidente de Radio France, le rédacteur en chef des Echos, des managers de TF1, de Free, d’Eutelsat, de la SNCF ou encore de Biomérieux ! Politiques français, business, big pharma, médias et Chine, main dans la main ! Sans compter Macron, évidemment.

Des investissements immobiliers massifs ainsi qu’en terres agricoles

Bénéficiant légalement d’aides européennes, des Chinois ont ainsi investi dans notre meilleur foncier agricole et viticole : 1700 ha de terres céréalières dans le Berry, 900 ha dans le nord-est de l’Allier, 165 châteaux et domaines (dont Saint-Emilion et Pomerol), 14% des transactions immobilières parisiennes, etc.     

Un cas emblématique : Huawei

Par ailleurs « partenaire » de l’Opéra de Paris, Huawei, allié étroit de l’armée chinoise, s’est installée en Alsace, pour tenter de vaincre Nokia et Ericsson. Mais la firme, soupçonnée de vouloir installer des relais d’espionnage partout où elle s’implante, a été frappée par de nombreuses sanctions financières, aux USA, au Royaume-Uni, ou encore en Inde. Dossier chaud à suivre…    

Le Paris Santé Campus

En mars 2021, M. Tesnière, qui a été le monsieur Covid du ministère de la Santé en France, a été nommé directeur du projet « Paris Santé Campus », qui, sur 70 000 m², doit devenir le lieu le plus stratégique pour la protection des données de santé françaises et pour l’indépendance stratégique de la France dans le domaine de la santé numérique. Problème, M. Tesnière copilote la France-China Foundation évoquée plus haut et dirige une plateforme de formation médicale dont le Gouvernement chinois est client ! Bienvenue au pays des conflits d’intérêt majeurs !

L’infiltration des écoles d’ingénieurs et le lien avec l’armée

Les « hirondelles[1] » sont nombreuses à Brest, ville qui concentre l’escadre de l’Atlantique, la Force océanique stratégique et, avec la base de l’île Longue, la composante sous-marine de la dissuasion nucléaire stratégique française. Il en va de même d’autres territoires stratégiques français.    

La prise de contrôle de certaines entreprises 

Enfin, depuis 10 ans, l’actionnariat chinois en France s’accroît nettement, avec des prises de contrôle total le plus souvent : l’aéroport de Toulouse-Blagnac, la charcuterie française (Aoste, Justin Bridou, Cochonou), la cristallerie Baccarat, de grandes chaînes hôtelières (Kyriad, Campanile, Première Classe, Golden Tulip), des enseignes de prêt-à-porter pour adultes (Naf Naf, Maje) ou enfants (Z, Catimini, Absorba, Chipie, Lili Gaufrette), le Club Med, quelques marques plus haut-de-gamme (Sandro, Claudie Pierlot, Sonia Rykiel, Lanvin), le parfumeur Marionnaud, les skis Salomon ou encore l’industriel agroalimentaire Saint-Hubert.


[1] Jeunes étudiantes chinoises venues espionner pour le compte du PCC, en jouant de leur charme évidemment ; un rapport confidentiel fait d’ailleurs état d’un « nombre accru de mariages entre militaires basés en Bretagne et d’étudiantes chinoises ».

Florent Ly-Machabert